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Championnats du Monde Marathon Masters 2012

Dimanche dernier le 13 Mari se tenaient les Championnats du Monde de marathon pour les catégories "Master", donc les vétérans. Cette compétition se déroulait au nord de l'Allemagne à Damp.

 

Situation et parcours ici

 

Sur le plan internationnal, il y a 5 catégories d'âge :

 

Master 36 : de 36 à 40 ans

Master 40 : de 40 à 49 ans

Master 50 : de 50 à 59 ans

Master 60 : de 60 à 69 ans

Master 70 : 70 ans et plus

 

Notons que la DTN n'avait pas envoyé d'équipe de France, se tenait en même temps "Rennes sur Roulettes", 1eere manche de la coupe de France des marathons (et aussi de la World Cup).

 

Jacques Housais que l'on ne représente plus tant il représente en France l'histoire de la catégorie vétéran, était du déplacement avec son ami et néanmoins concurent Philippe Chapuis. Il nous livre ses impressions  après la course :

 

 

Comment perdre ou comment ne pas gagner

 

jh2-damp-2012.JPGJacques et Philippe au départ du marathon AK60

 

 

Je ne suis pas trop déçu, toutefois j’ai peut être loupé quelque chose.

Damp est une ville balnéaire, mais aussi une ville de remise en forme et de rééducation physique.

L’organisation est digne de la discipline allemande. Il manquait tout de même un petit souvenir personnalisé de la compétition.

Nous sommes arrivés samedi vers 13 heures. Sitôt avoir pris le repas du midi nous nous sommes préoccupés d’abord de récupérer nos dossiers d’inscription avec nos dossards et puces. Ensuite les formalités pour notre hébergement. Nous nous sommes vite mis au chaud, car le temps était très froid et venté avec des averses éparses.

Ce samedi il y avait déjà des compétitions et particulièrement un semi-marathon.

Avec Philippe nous avons chaussé afin de patiner et aussi reconnaître le parcours. Avec le froid, le vent, les averses et les interdictions nous avons fait un aller retour d’environ 5 km sur le parcours du départ et de l’arrivée.

Le départ de la compétition était à la sortie de la ville. Après 1200 m il y avait une boucle de 9900 m à faire quatre fois pour le marathon.

Dimanche le temps annoncé, c’est à dire froid venté mais sec se concrétisait. Nous avons eu le temps de reconnaître la fin du parcours. Ce parcours commençait face au vent, en tournant sur la droite une longue route en léger faux-plat montant avec le vent de travers. Toujours en tournant à droite après une rampe d’accès de 200 m pour passer un pont on reprenait une autre route assez plate avec le vent arrière. Arrivé dans un village un virage très serré à droite pour découvrir la fin du parcours sur une route sinueuse avec une succession de montées et descentes. Virage à droite pour faire les boucles ou virage à gauche pour aller vers l’arrivée qui était le point de départ.

Pas d’appel, mais les lignes de tranches d’age étaient bien matérialisées.

A 10 h 00 tapante les 35 ans puis par vagues les catégories suivantes.

Pour la course, comme à mon habitude je choisissais de la voir au début du peloton. Sur le premier tour et demi il y a eu une succession d’accélérations d’intimidation mais sans rythme continu, personne y compris moi ne voulait faire les frais. Aucune organisation de rythme. Les maillots ne sont pas nationaux. Difficile de lire les alliances des coureurs. Pour moi, il était certain que si il y avait une attaque je serais présent. Dans cette succession d’attaques agaçantes un contre d’un hollandais. Je le rejoins de suite avant la montée du pont. Sortis du pont on se retrouve avec 200 m d’avance. Avec le vent arrière le hollandais s’est mis à rouler très fort. Je le relaie sans retenue. Au deuxième passage, face au vent on fait le forcing. Dans ce troisième tour les relais sont sincères. Au passage du pont nous avons certainement plus de 500 m d’avance. La fin de ce troisième tour jusqu’au dernier passage du pont tout allait trop bien. Dans ce final, j’ai trouvé que mon adversaire n’était plus dans le rythme. Je me sui posé la question de partir tout seul. Il restait tout de même près de 8 km. Etait-ce du bluff ? A ce petit jeu, le peloton favorisé par les descentes nous a rattrapés juste avant de finir la boucle. Moi qui aime les statistiques, effectivement avec mon partenaire Batave, ce dernier tour nous l’avons fait avec une minute de plus. Je pense qu’elle me coûte très chère. Il a fallu que je me motive pour me placer dans le sprint. Le hasard veut que je me place juste derrière le futur vainqueur. Toutefois il se laisse déborder par sa gauche. Je déboîte, les places sont chères, les  platines se frottent, une foulée d’hésitation et le podium se concrétise par la droite. Un vrai boulevard pour nos trois adversaires et amis.

Au final, 34 centièmes pour une 7ème place.

 

 

Les résultats complets se trouvent ici

 

 

On notera que dans le groupe de Jacques, les 14 premiers sont classés dans la même seconde !

Les 18 premiers sont en moins de 2 seconde, cela montre un sprint vraiment massif.

 

 

Nous retrouverons Jacques le week-end des 19 et 20 mai lors des championnats de France route à Grenade-sur-Garone (31), mais cette fois dans la catégorie Vétérans 2 (>50 ans où l'on retrouvera aussi Franck cette année).

 

 

 

 

 

 

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