Interview Maxime Provost

1) Comment es tu venu au roller ?

De l’autre coté de ma rue, il y avait une jeune fille qui avait quelques années de plus que moi et qui faisait du roller de vitesse (à haut niveau : Europe, Monde)… j’ai donc suivi sont exemple, et je me suis piqué au jeu ! j’en profite pour lui dire bonjour, et merci Karo (Caroline JEAN)

2) Peux tu nous raconter tes débuts ?

Je me suis donc inscrit au club du coin : l’ASTA, à 1km de chez moi, j’ai commencé naturellement par l’école de patinage (je devais avoir 5 ou 6 ans), un an après je suis passé à la course (j’ai hésité longuement avec l’artistique ;) ) mon entraîneur était Mr PROTT (‘’Papy PROTTT’’) j’ai ensuite fait 2saisons de piscines (pourquoi ? … j’en sais rien) mais le roller me manquait trop alors je suis revenu. Peut être que les cache-caches avec les copains du club commençaient à me manquer. Puis les années se sont enchaînées les unes aux autres et j’ai pu apprendre à me préparer aux cotés de plusieurs personnes (Thierry, et Laurent PROTT, Philippe RABEAU, Eddy et Sophie URIEN, Alain TANDARD, Chrystelle BOUCHET)

3) Quelle est ton équipe pour 2007?

Mon équipe sera Rollerblade France comme les deux dernières saisons, mais cette fois-ci, il y a eu pas mal de changement ! Notamment au niveau de l’effectif puisque nous ne serons que 3 coureurs : Nicolas PELLOQUIN, Jonathan PRUD’HOMME et moi.

4) Tu es devenu membre de l’équipe de France pour la première fois en 2006 ? Comment as tu intégré l’équipe de France ? Quel est ton meilleur souvenir de ton premier championnat d’Europe ?

Ca fait plusieurs années que je rêvais d’accéder à l’équipe de France (je suis parti de très loin…) Tout ça s’est enchaîné très vite, premier stage, première sélection, premier championnat d’Europe. J’ai été satisfait dans le sens ou j’ai bien accompli mon travaille d’équipier, mais on est passé à pas grand chose du titre en équipe… Mes meilleurs souvenirs : nos 3 épisodes journaliers de ‘’Lost’’ et les bons moments passés avec les potes.

5) Tu as déjà de nombreux résultats en FIC (notamment 2sd à Paris en 2006), penses tu patiner sur le circuit de la World Inline Cup ?

Cette année je vais essayer de continuer ma progression sur les FIC et pourquoi sur les WIC ; je penses que si j’arrive dans de bonnes conditions, je peux espérer de bonnes choses.

6) Tu es un patineur très actif en course. Tu n’aimes pas la compagnie du peloton ou es tu un solitaire ? ( :

J’aime quand la course est dure ! à plusieurs ou en petit groupe… Cette année, plus que les précédentes, j’aurai à cœur d’animer la course en échappée ou au sprint !

7) Quels sont tes objectifs pour la nouvelle saison ?

Victoires sur FIC et podium en WIC

Chaque année je me rapproche de la première place, alors cette saison j’espère gagner un titre au Championnat de France.

8) Combien de fois tu t’entraînes par semaine ?

ça dépend de mon humeur J 8 fois en moyenne

9) Peux tu nous décrire une de tes journées ?

6h réveil

7h arrivée au boulot

17h entraînements

21h30 extinctions des feux

10) Quels patins utilises-tu ?

en ce moment, je roule avec des chaussures Renard, performantes très bien finies et abordable. Philippe Renard et moi collaborons depuis 1 an et demi pour développer ses chaussures.

11) Que penses-tu du circuit de la French Inline Cup ?

La cote des herbiers me manque (je suis vraiment ). Pontarlier est une organisation exemplaire, Dijon j’adore : c’est en ville, c’est rapide …

12) Tu es à l’ASTA depuis plusieurs années. Qu’aimes tu à l’ASTA?

C’est ‘’mon’’ club depuis presque 18ans, c’est un peu comme une famille maintenant. J’ai de bonnes relations avec les personnes des différentes sections, c’est l’esprit club : simple et convivial.

13) Tu travailles, comment fais tu pour t’entraîner ?

C’est dur mais pas impossible avec une bonne motivation et une gestion du temps particulière.

14) Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes du club ?

Amusez vous, et prenez plaisir à aller vite !!!

Ca me fait tres plaisir de voir la section course re-naître, comme nous avons pu la connaître il y a quelques années.

Bravo aux entraîneurs !