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Interview Yann Guyader... "il ne faut surtout pas essayer de recopier qui que ce soi, c’est le meilleur moyen de faire une médiocre copie"

 

C’est difficile d’atteindre le sommet dans le monde du roller ?

 

Comme dans tout sport atteindre l’élite n’est pas aisé, c est une chemin semé d’embûches qu’il faut savoir éviter et surtout il faut s’en donner les moyens. il faut savoir rester patient sans toutefois tomber dans l’immobilisme, il faut toujours vouloir en faire plus afin d atteindre des objectifs toujours plus élevés, s entourer des bonne personne reste un facteur déterminant dans la réussite d’un athlète qui aussi talentueux qu’il puisse être n’y arrivera jamais tout seul.

Quand tu étais enfant, qui était ton sportif préféré ?

 

Depuis mon enfance j’ai eu plusieurs sportifs que j’apprécie fortement, Pete Sampras -Tennis,Daijiro Kato Moto, Ayrton Senna F1, Mickael Johnson pour n’en citer que quelques uns.

 

       Quels patineurs admires tu sur le circuit actuellement ?

 

En ce qui concerne le roller trois sortiraient du lot, mais attention ce ne sont pas des modèles puisque pour moi il ne faut surtout pas essayer de recopier qui que ce soit, c’est le meilleur moyen de faire une médiocre copie, j’apprécie derek para USA champion du monde en roller et olympique en glace pour sa finesse de patinage, premier d’origine latino à gagner au jeux olympiques d’hivers, arnaud gicquel pour la « vista » qu’il avait, et massimiliano presti pour sa longévité à haut niveau.

       Le roller est devenu ton métier. Aujourd’hui ton niveau, tes sensations sont elles identiques ?

 

il est vrai que cela a changé beaucoup de choses pour moi, cela m’impose une rigueur de vie, que j’apprécie d ailleurs, le fait d’être toujours sous pression est une chose que j’adore, je n’en reste pas moins lucide sur le fait que je suis privilégié de vivre de ma passion et c’est pour ça que chaque jour je savoure ma vie, comme aujourd’hui par exemple ou j’écris de l autre bout du monde sous le soleil des caraïbes. mais malgré tout cela, mes sensations restent les mêmes et je prends toujours autant plaisir à patiner, aussi bien sur les petites que les grandes courses, je ne changerais rien au parcours que j’ai eu, aussi bien les bonnes que les mauvaises choses.

       Le roller est il un sport où l’on peut évoluer sans pression ?

 

que ce soit dans le roller ou d’autres sports la pression est inhérent au haut niveau, elle fait partie du quotidien et quelque part on en a aussi besoin pour nous stimuler, je pense que si elle est seine c’est un facteur de motivation plus qu’une gêne. en tout cas pour ce qui me concerne cela ne me dérange pas bien au contraire, j’adore en jouer :) tellement bon de déstabiliser ses adversaires grâce a ça.

       Le roller demande beaucoup de concentration, quelles sont tes méthodes pour rester concentré lorsque tu patines ?

 

je suis paradoxalement très oisif pendant les courses, je ne sais pas trop comment je fais mais je suis quand même toujours sur la défensive au cas ou quelque chose puisse arriver, en dehors des courses je fais de la sophrologie pour mieux me contrôler, ce qui dans le passé m’a joué de mauvais tour mais cela m’a aussi permis de découvrir ces techniques qui m’ont aidées à devenir encore plus fort.

       Pourquoi patines tu toujours si bas ?

ma façon de patiner est il est vrai très atypique je ne pourrais même pas expliquer pourquoi je patine ainsi, c’est juste naturel, et c’est surtout comme cela que je suis le plus rapide, c’est la raison pourquoi je dis qu’il ne faut surtout pas copier quelqu’un il faut juste trouver la façon de patiner avec laquelle on est le plus performant... c’est la clef de la réussite.

       Pour certains observateurs, l’image du roller commence à devenir élitiste. Qu’en penses tu ?

 

le roller reste d’après moi un sport accessible dans le sens ou socialement il n’est pas réservé à une certaine population comme le peuvent l’être la voile, le tennis ou le golf mais il est vrai que le prix élevé du matériel peut parfois empêcher certaines familles aux revenus modestes d’avoir la chance de faire pratiquer ce magnifique sport à leurs enfants... très dommage que la sélection se fasse parfois en fonction des moyens financiers.

       Qu’as tu du mal à supporter ?

 

J’ai du mal à supporter la jalousie de certains, surtout quand ces mêmes personnes qui ont la critique facile ne se sont jamais donnés les moyens d’y arriver, je n’ai aucune compassion envers ce genre de personne, être bon ou moins bon n’a aucune importance du moment que l’on donne le meilleur de soi, il faut un premier, un dernier mais les deux sont tout autant respectables.

       Quels conseils donnerais tu aux enfants qui souhaitent commencer ce sport ?

 

le meilleur conseil serait FAITES VOUS PLAISIR LE RESTE VIENDRA TOUT SEUL.Vive l’ASTA.

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